vendredi 13 avril 2012

Le disque vinyle débarque en jeu vidéo !

Incroyable ! Le disque vinyle qui n’en finit pas d’être écouté/transformé/réadapté/détourné...vient de se trouver une nouveau terrain d’expression : le jeu vidéo "Vinyl Rally".    





Musicien passionné par les courses automobiles, visionnaire spécialisé dans le recyclage du disque vinyle ou inventeur fou, difficile de définir le profil exact de Lucas Abela, créateur du Vinyl Rally. L’artiste originaire d’Australie expose actuellement son oeuvre hors du commun au Palais de Tokyo, et devrait séduire autant les fans de consoles de jeu que les accrocs de la galette audio. En effet ce dernier a mis au point un jeu vidéo associant réel et virtuel d’un bord, puis voiture télécommandée et circuit en disque vinyle de l’autre. Fonctionnement :

Le joueur est installé dans un bac de pilote, comme il pourrait l’être dans un stand de fête foraine. Il dispose devant lui de tout l’attirail nécessaire à la conduite (volant, pédales, levier de vitesse...) et fait face à une télévision. Le bac de pilote se situe lui au beau milieu d’un circuit automobile d’une cinquantaine de mètres pour modèles réduits. Aux commandes, le pilote dirige donc la voiture télécommandée tout en suivant son parcours via l’écran vidéo (la voiture étant équipée d’une caméra embarquée). Jusque là, pas de grande différence avec un jeu vidéo classique, mis à part le fait que ce qui résulte habituellement du virtuel pour le joueur se déroule concrètement juste derrière son écran.

Ce qui distingue réellement le Vinyl Rally de toute autre espèce de jeu multimédia, c’est bel et bien la texture de son circuit conçu avec une superposition de disques vinyles. En plus d’une esthétique pleine de punch à en juger par les virages surélevés colorés et scintillants, le circuit à la particularité d’être “vivant”. Car, il ne s’agissait pas pour Lucas Abela d’utiliser ce support uniquement pour le plaisir des yeux, mais aussi pour celui des oreilles ! Ainsi, l’inventeur a équipé l’arrière de ses minis bolides d’une brosse en acier, permettant au passage de lire les sillons des vinyles comme le ferait le bras de lecture d’une platine.



Amateurs de musique douce, méfiez vous, vous n’assisterez pas à une symphonie de Beethoven en mettant le pied au plancher. Disons plutôt que vous entendrez...du bruit. Conseil de la rédaction : pour préserver vos oreilles, ne vous aventurez pas au delà de 33 Tours de piste !  




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