mercredi 22 février 2012

Radio France propulse le vinyle sur Internet avec Radio Vinyle

Radio France crée le site Internet Radio Vinyle et offre une belle place au disque vinyle sur le web, à travers des interviews exclusifs autour du microsillon



Le disque vinyle refait son apparition dans les moeurs depuis quelques temps, et acheter un vinyle redevient presque monnaie courante chez les auditeurs avertis. Et ce n’est pas Radio France qui vous dira le contraire : forte d’une discothèque centrale garnie de galettes en tous genres, la maison ronde a décidé de surfer sur la tendance du 33 tours en proposant une émission originale dédiée au vinyle. Et comme toute évolution doit se faire avec son temps, c’est Internet qu’a choisi Radio France comme espace principal d’expression.


L’émission a pour principe de donner rendez-vous à un artiste au coeur même de la collection de vinyles de la maison Radio France. Ainsi les chanteurs ou les musiciens sont questionnés par un producteur-animateur maison (Alex Dutilh, Valli...) et profitent dans le même temps de la diffusion d’une sélection de vinyles, concoctée au préalable et minutieusement par l’équipe de la discothèque centrale. C’est d’ailleurs cet enchaînement, d’un disque vinyle à un autre, d’une découverte à une autre qui va permettre donner rythme et sens à l’interview.


Bien que l’immensité de la collection de vinyles de Radio France puisse donner, à première vue, un air impersonnel et froid comparable à l’univers d’une salle d’archives municipales, c’est dans un cadre plutôt intimiste que se projette l'émission. On partage son avis, ses goûts ou ses émotions comme on partage la platine vinyle, véritable lien entre interviewer et interviewé. On s’efface sous quelques notes pour ne laisser passer que les vibrations du vinyle, on apprécie, on commente, on change de disque, et on recommence.

Le célèbre harmoniciste Jean Jacques Milteau est le dernier en date à avoir accepté l’invitation de Radio Vinyle. Il succédera aux interviews en musique de Lulu Gainsbourg et du saxophoniste et jazzman Archie Shepp. C’est vous dire à quel point les oreilles sont aiguisées pour l’écoute et l’analyse des disques vinyles.




Avec une place d’honneur attitrée, le disque vinyle tourne de la plus belle des manières au coeur de la maison ronde Radio France. L’émission diffusée à l’antenne de France musique est également présentée sous format vidéo sur le site Radiovinyle.fr (ou vous pouvez également retrouver les différentes playlist des interviews. Nul doute que ce concept devrait attirer de plus en plus d’amateurs du disque vinyle, aussi bien sur les ondes que sur la toile.

vendredi 17 février 2012

Le disque vinyle, plus écologique que le cloud ?

Dans la majorité de nos esprits, la musique au format numérique représente une avancée sur le plan écologique. Pourtant en y regardant de plus près, on s’aperçoit que la dématérialisation du son ne rime pas automatiquement avec une technologie plus verte. Explications.



Il y a déjà un moment que la nouvelle génération d’auditeurs ne contribue plus à garnir les poubelles de déchets “plastico-métalliques” en jetant des CD rayés ou en se débarrassant des deux-titres de boys band passés de mode. Accrochés à leurs écouteurs et oscillant de la tête, ils ont tout à fait l’air de parfaits petits citoyens du monde, n’usant d’aucun support nocif prédestiné à la casse.


Les services numériques de musique Cloud permettent aujourd’hui de dématérialiser la totalité des titres en écoute, mais qu’en est-il de leur stockage, peut-on réellement considérer que le cloud computing soit aussi écologique qu’il est “invisible” ? La société Apple a toujours fait l’éloge de ses appareils en les présentant comme respectueux de l’environnement, moins gourmands en énergie...Quoi de plus simple en effet que de prôner les vertus écologiques de produits devenus immatériels, substituts d’un mode de grande consommation qui a généré des quantités faramineuses de déchets.


Mais qui dit immatériel ne veut pas dire inexistant, bien au contraire. Le cloud computing fait appel à des serveurs et des capacités de stockage de plus en plus conséquents et énergivores pour préserver toutes les données informatiques. Par exemple, le cloud computing center dont dispose Apple en Caroline du Nord est alimenté à plus de 50% par...du charbon ! Le data de Google, lui, requiert ⅓ d'électricité carbonée pour sa consommation totale. Dans un cadre plus global, on peut noter que l’ensemble des “data center” représentent à l’heure actuelle plus de 15% des émissions de gaz à effet de serre de la planète et que leur consommation électrique devrait encore augmenter de 7% d’ici à 2020. (pour plus d’informations sur l’impact énergétique des data center, vous pouvez consulter le rapport de Greenpeace “How dirty is your data”)


Alors certes le vinyle représente un support en PVC de 30cm de diamètre, certes il peut être amené à alimenter les déchets quotidiens des ménages, mais il existe de plus en plus de raisons de croire que le microsillon peut s’avérer plus écologique que l’immensité du cloud computing.


Dans un premier temps, sa capacité à se recycler est mise en avant par de nombreux fabricants. En effet, les invendus sont très souvent réutilisés par les sociétés de production pour éditer de nouveaux disques vinyles. D’autres s’en (re)servent pour des usages variés - notamment dans le monde de la décoration - où l’on voit fleurir des astuces spéciales vinyles pour décorer un sol, orner un toit, un mur, ou pour servir d’emballage de produit tendance. Dans ce cas, pas de déchets ni production nouvelle de matière première. En transposant au fonctionnement du cloud computing on s’aperçoit que les capacités de recyclage sont tout autre : un titre non écouté sera tout de même stocké et participera malgré lui et quoi qu’il advienne à la consommation énergétique globale du serveur sur lequel il est hébergé.


Secundo, le disque vinyle est apprécié pour la qualité de son qu’il diffuse, mais également pour la beauté du support lui-même (pochette illustrée, authenticité...). En ce sens, il est plus habituel pour un adepte de la galette de conserver ses disques au travers d’une collection, plutôt que de jeter les vinyles dans un moment de lassitude. On ne peut pas affirmer que les adeptes de microsillon soient, par conséquent, plus respectueux de la planète, mais on peut tout de même souligner ce trait comportemental pour en appuyer les bienfaits. Encore une fois, on peut faire la parallèle avec les data center des plus grands groupes informatiques : sur le cloud, la surconsommation est permise, voire de rigueur : il est facile de trouver un titre, de le télécharger (et souvent à moindre coût), de stocker en quantité puis d’envoyer tout ou partie à la corbeille quand bon vous semble. Rarement on a vu une personne entrer chez un disquaire, rafler tous les vinyles de Johnny Cash du magasin, puis jeter sa toute nouvelle collection directement dans le vide-ordures sous prétexte que June Carter n'apparaissait pas sur le titre voulu...


À l’heure où les services en ligne envahissent le globe et tendent à faire muer intégralement les habitudes des internautes, il est primordial de s’intéresser de près aux conséquences et à l’empreinte écologique dégagée par la multitude des centres de serveurs. Bien que les grands groupes informatiques semblent petit à petit se préoccuper de l’impact de leurs technologies respectives (à l’image de Yahoo qui a installé l’un de ses data à proximité des chutes du Niagara pour bénéficier de l’énergie renouvelable hydroélectrique, ou de Google qui a réalisé de gros investissements pour combiner l’énergie solaire et éolienne), il n’en demeure pas moins que la nécessité de stocker de plus en plus de données entraîne une consommation énergétique colossale et sans cesse croissante au niveau mondial.


Bien évidemment, la comparaison entre le marché du vinyle et celui du cloud computing étant totalement démesurée, on peut difficilement désigner un vainqueur dans le duel de l’empreinte écologique. Il est malgré tout intéressant de noter que la technologie du vinyle apparue au milieu du 20ème siècle soit potentiellement, et toute proportion gardée, plus propre sur le plan écologique que les technologies immatérielles développées à l’heure actuelle.

Pour trouver un disquaire près de chez vous, vous pouvez passer par le record store locator du site Vinylunity.com

mercredi 15 février 2012

Comment vendre un disque vinyle ?



De nos jours, le support analogique musical connaît un net regain d’intérêt. Le disque vinyle que l’on prédestinait à encombrer les fonds d’armoires, sans trop de chances de les voir tourner à nouveau sur des platines, s’est résolu à ne pas sombrer face à la jungle du numérique. Nombre de personnes possèdent des collections garnies de nombreuses galettes sans réellement ne savoir qu’en faire. Vendre un disque vinyle, ce n’est pas cause perdue, bien au contraire : de plus en plus d'aficionados sont prêts à mettre la main à la poche pour dénicher la perle rare qu’ils recherchent depuis déjà trop longtemps. Ne vous détrompez pas, vous avez aujourd’hui de grandes chances de céder un disque à un passionné, et même d’en tirer un bon prix.



Plusieurs solutions s’offrent à vous pour vendre un vinyle. Les disquaires indépendants par exemple, conscients de la bonne santé actuelle du support analogique, sont nombreux à disposer de rayons dédiés au vinyle, qu’il soit neuf ou d’occasion. Il ne coûte rien de leur poser la question ou de leur présenter votre marchandise potentielle, il y a même fort à parier qu’ils y éprouvent un intérêt marqué. Vous pouvez d’ailleurs vous servir du record store locator pour proposer votre stock au disquaire le plus proche de chez vous.



Si l’idée de passer par un professionnel indépendant pour vendre un disque ne vous convainc pas, vous pouvez également envisager la tenue d’un stand lors du prochain vide grenier de votre quartier. Encore une fois, il est plus que probable qu’un brocanteur averti s’intéresse de près au vieux vinyle qui trône sur votre étal. Qui sait, vous possédez peut-être LE disque culte rarissime qui fera pétiller les yeux d’un collectionneur.



Enfin pour les adeptes de nouvelles technologies, sachez qu’il est aussi possible de vendre un vinyle sur la toile. Vinylunity.com propose par exemple d’accéder gratuitement à son espace membre et de vous mettre en relation avec tout un réseau de diffusion du vinyle. Le numérique ici au service de l’analogique offre un nombre incalculable d’alternatives pour vendre un disque en abattant les frontières géographiques. Internet est donc un outil à ne pas négliger si l’on souhaite faire fructifier son stock de galettes.

jeudi 9 février 2012

Trouver un disquaire à Londres


Londres et la musique c’est sans doute l’une des plus belles histoires d’amour contemporaine, et qui entend musique entend CD, disque vinyle et boutiques spécialisées. La capitale anglaise regorge d’un panel impressionnant de magasins indépendants : voici un tour d’horizon rapide des disquaires en place pour les amateurs de galettes qui souhaiteraient acheter un disque vinyle à Londres.


- First step : His Master’s Voice (HMV) ; 150 Oxford Street, London

Équivalent de la FNAC en France, l’ancien label d’EMI (Electrical and Musical Industries) n’est peut-être pas le disquaire à retenir pour sa convivialité. En revanche, le magasin possède un rayon de vinyles neufs destinés au grand public (tendance pop/rock).

- Then, cross the street : Phonica ; 51 Poland Street, London

Ici, le ton n’est plus le même : le vieux canapé en cuir de l’entrée, le décor rétro très accessoirisé et les platines vinyles dédiées à l’écoute libre prêtent à consacrer plus de temps à la ballade musicale. Phonica propose principalement des vinyles neufs dans les styles funk, disco, électro et hip hop.

- Just next door : Harold Moore ; 2 Great Marlborough Street, London

Harold Moore, disquaire au look de vieille librairie, vous invite à découvrir un choix très étendu de musique classique et de jazz. Vinyles neufs ou d’occasion, vous avez de grandes chances d’y dégoter la perle rare qui manquait depuis trop longtemps à votre collection. Le magasin propose même des bacs dédiés au pressage audiophile en 180 g.

- Have a look in : BM Music Soho ; 25 D'Arblay Street, London

DJ en action à l’intérieur et clientèle branchée sur le “dancefloor”, le disquaire d’Arblay Street, petit par sa taille, dispose néanmoins d’un grand choix de vinyles récents dans le style Dance. Attention, impossible ici de chiner par soi-même la trouvaille du siècle : les vinyles sont à vue derrière le comptoir, et ce sont les vendeurs (ou le DJ) eux mêmes qui s’occuperont de vous conseiller et de vous faire écouter les musiques en vogue.

- Let’s go to : Sister Ray ; 34-35 Berwick Street, London

Moins branché sur la déco, Sister Ray n’est pas pour autant à la traîne sur le plan musical. Avec des vinyles neufs, et quantité d’occasions, vous ferez ressortir votre côté nostalgique en tombant sur les musiques de votre adolescence parmi les nombreuses bornes d’écoute. Proposant un panel de styles éclectique, le magasin dispose d’un rayon pop/rock très chargé, et met en avant les nouveautés comme les Picture Discs (image imprimée sur le disque). De plus, vous pourrez vous y adonner à la lecture de nombreux livres sur la pop culture.

- Have a break in : Reckless ; 30 Berwick Street , London

Consacré aux disques et vinyles d’occasion, le disquaire Reckless est le coin idéal pour tous les amateurs de Soul, de Funk ou de Reggae. Par simple précaution, n’hésitez pas à vérifier l’état de votre vinyle avant de débourser pour son acquisition. Il serait dommage de trouver la perle rare et de ne pas pouvoir l’écouter à cause d’une rayure trop conséquente...

- Stop! Here is : Sounds of the Universe ; 7 Broadwick Street , London

Fans de Dub, voici votre adresse ! Sounds of the Universe vous assure un très bon accueil et vous promet une variété de disques et vinyles très axée sur des musiques Roots, Rasta, Dub et Soul. En allant au “sous-soul”, vous pourrez même tomber sur quelques titres punk, post punk ou “cosmic disco”.

- And the winner is : Rough Trade East ; Old Truman Brewery, Dray Walk, 91 Brick Lane, London

S’il y a un disquaire à Londres que vous devez retenir, Rough Trad East se présente comme le meilleur candidat. Issu (puis détaché) du célèbre label indépendant anglais Rough Trade, le magasin Rock’n’roll installé dans un ancien entrepôt industriel est LA bible de la musique. Une variété impressionnante de vinyles en tous genres, des bornes d’écoute dans tous les coins, des vendeurs très calés et disponibles : sachez qu’il vous faudra beaucoup de temps pour découvrir l’intégralité de la boutique sans ne rien manquer. De surprises en surprises, vous vous promènerez dans une sélection fantastique de livres musicaux-ciné-pop culture, entre les accessoires dérivés du vinyle, et le tout en contemplant les figurines emblématiques de la musique et les nombreuses affiches de concert. Les vendeurs vous guideront pour dénicher le vinyle de vos rêves parmi les neufs et les quelques occasions. Enjoy!

Maintenant, si après avoir consulté cette liste, l'idée de franchir la manche pour trouver un disquaire ne vous enchante pas plus que ça, il vous est également possible de trouver le disquaire le plus proche de chez vous en passant par le record store locator.

lundi 6 février 2012

Licence Creative Commons, un petit pas pour la SACEM


Jusqu'alors, les éditeurs ou les artistes qui prêtaient la gestion de leurs droits à la SACEM ne pouvaient pas faire le distinguo entre l'utilisation commerciale et non-commerciale d'une œuvre ; l'organisme pouvait donc percevoir des droits sur chaque utilisation. Un accord de partenariat a été signé Lundi 9 Janvier 2012 entre la SACEM et Creative Commons (CC), trois licences CC sont désormais proposées aux artistes confiant leurs œuvres à la SACEM :

- Paternité + pas d’utilisation Commerciale (CC BY-NC – version 3.0 France) : autorise l'arrangement et l'adaptation de l'œuvre déposée à des fins non commerciales. Les nouvelles œuvres doivent mentionner le nom de l'artiste d'origine et ne pas faire l’objet d’une utilisation commerciale. Elles n’ont pas à être distribuées selon les mêmes conditions.

- Paternité + pas d’utilisation commerciale + partage à l’identique (CC BY-NC-SA – version 3.0 France) : Cette licence permet aux tiers de remixer, d'arranger et adapter l'œuvre déposée à des fins non commerciales, à condition que son nom soit mentionné et que les nouvelles œuvres soient distribuées selon des conditions identiques.

- Paternité + pas d’utilisation commerciale + pas de modification (CC BY-NC-ND – version 3.0 France) : n’autorise que le téléchargement et le partage des œuvres déposées, à condition que le nom soit mentionné. Ni modifications autorisées, ni utilisation à des fins commerciales.
Ainsi, toute œuvre déclarée sous l'une des trois licences CC pourra faire l'objet d'échange et d'utilisation non-commerciale, sans perception de droits de la part de la SACEM.
Mais pour bien représenter cette avancée pour le partage d’œuvres de façon non-commerciale, il faut d'abord définir la notion d'utilisation commerciale au sens de la SACEM (la SACEM possède l'unique droit de regard sur les définitions des utilisations non-commerciales et commerciales) :
  • toute utilisation d’une œuvre par une entité ayant pour objet de réaliser des bénéfices
  • toute utilisation d’une œuvre donnant lieu à une contrepartie, financière ou autre, sous quelque forme, à quelque titre et pour quelque motif que ce soit et quel qu’en soit le bénéficiaire
  • toute utilisation d’une œuvre à des fins de promotion, ou en lien avec la promotion, d’un quelconque produit ou service et quel qu’en soit le bénéficiaire
  • toute utilisation d’une œuvre par un organisme de télédiffusion ou sur les lieux de travail, dans les grands magasins ou les commerces de détail;
  • toute utilisation d’une œuvre dans un restaurant, un bar, un café, une salle de concert ou autre lieu d’accueil du public
  • toute utilisation d’une œuvre par une entité dans le cadre, ou en relation avec, d’activités générant des recettes
  • tout échange en ligne ou autrement d’une œuvre contre une autre œuvre protégée par un droit de propriété intellectuelle mais seulement lorsque sont générées des recettes de publicité ou de parrainage, directes ou indirectes, ou qu’intervient un paiement de quelque nature que ce soit en relation avec cet échange.
Par exemple et pour plus de clarté, un blog disposant de bannières publicitaires engendrera une classification commerciale de l’œuvre échangée, même si la finalité de l'échange n'implique aucun autre transfert d'argent. En ce sens, l'échange d’œuvres sur Facebook sera considéré comme commercial, et donc soumis à une perception de droits par la SACEM.
La SACEM, dans une perspective d'évolution, a donc franchi un cap en proposant aux artistes et éditeurs d'enregistrer leurs œuvres pour des utilisations non-commerciale sous les licences Commons Creative. À chacun ensuite d'interpréter ce partenariat, et plus particulièrement la notion de "licences libres". Les trois licences CC vont-elles réellement permettre la liberté d'échange d’œuvres musicales?

mercredi 1 février 2012

Disquaire Day 2012, acte 2 !


Depuis 2007, le Record Store Day regroupe aux USA et en Angleterre des artistes, labels et distributeurs pour une journée évènement en faveur des disquaires indépendants. 

Les disquaires et artistes français ont décidé de rejoindre le rang en 2011 en créant le Disquaire Day. La toute première édition nationale a d'ailleurs rencontré un succès probant quand les disquaires ont animé leurs magasins avec des showcases, des rencontres spéciales, ou proposé des vinyles exclusifs... 

La deuxième édition du Disquaire Day est donc programmée le 21 Avril 2012, avec de nombreuses surprises à la clé : Une pléiade de showcases sur tout le territoire en perspective (avec le réseau du Printemps de Bourges), et 80 références de vinyles français et internationaux produits spécialement pour l'occasion. Si vous souhaitez vous renseigner sur la portée de l'évènement dans votre région, vous pouvez passer par le record store locator  qui vous permettra de retrouver le disquaire le plus proche de chez vous.